dimanche 26 juin 2011

A FOND LES VÉLOS



C'est un aphorisme, peut-être destiné à rester dans les annales: "En été le vélo est aux stations ce que le ski leur est en l'hiver ". Comprendre, que, même si toutes les remontées mécaniques ne tournent pas à plein régime, les télésièges embarquent souvent les VTT pour permettre aux rois de la (petite) reine de dévaler les sentiers sur lesquels on glisse quand ils sont enneigés. Ce qui permet de rentabiliser les installations sur 2 saisons. Mieux encore, en moyenne montagne, quand l'or blanc fait défaut ou fond trop tôt, on enfourche et à fond dans la descente. Ceci sauvera peut-être cela...

Sans prétendre à l'exhaustif (qui oserait sur un tel sujet!), vous trouverez ici les adresses de quelques spots sur lesquels on peut faire du VTT à perdre haleine, grimper les côtes grâce au petit plateau, mais surtout se lancer dans la pente. Il n'y en aura pas pour tout le monde car le vélo, c'est aussi, à plat la nouvelle "chariotte", celle qui ne relâche pas de gaz d'échappements, mais laisse tout de même une empreinte carbone si on souffle (souffre) un peu trop dans les montées.

Mais il y a un aspect auquel on a peut-être pas pensé ;-). Je ne veux pas réinventer ici la roue (de bicyclette...), mais quand on imagine la belle énergie déployée par cuisses et mollets et qui ne servent qu'à entraîner des chaînes, on se dit qu'avec un tel déploiement, on pourrait peut-être se passer des centrales nucléaires.

Imaginons un peu ce que représentent, transformés en kilowattheures les kilomètres couverts par les cyclistes qui suivent la ViaRhôna, cette piste cyclable qui suit les berges du Rhône entre le Léman et la Méditerranée. 35% sont aménagés à l'heure qu'il est, le lancement, en grande fanfare, sera effectif à la mi-2012 et 70% seront réalisés en 2014. Ça va rouler et assez souvent à plat. On y va!

En attendant, on peut aussi suivre les 3653km entre l'Océan Atlantique et la Mer Noire avec Eurovélo6. Elle fait partie d'un ensemble de 12 itinéraires cyclables qui traversent la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie et les régions françaises du Centre, Val-de-Loire, Bourgogne, Franche-Comté et Alsace. Quand on vous dit que c'est une tendance lourde!

Plus ardue, la route des 100 cols qui représente 2.000km de long et 45.000 m de dénivelé. Mieux que la Grande Odyssée!

Pour tous les champions de l'effort et qui en redemandent, il existe, en Savoie Mont-Blanc l'opération "1 jour, 1 col". 12 d'entre eux, chacun à leur tour, sont interdits aux voitures pendant toute une matinée. Ce qui permet de cracher ses molaires dans la montée sans avaler des gaz d'échappements.

Sachant que le Tour de France aime se mesurer aux cols des Alpes et pour ceux qui préfèrent se faire les mollets plutôt qu'assister au bord de la route au passage de la caravane, il existe l'Avant-Tour, le 20 juillet pour les cyclotouristes qui aiment rouler en peloton. Une fois que la grande boucle aura quitté la Haute Maurienne Vanoise les 21 et 22 juillet, elle rendra ses lacets aux amateurs sur un domaine qui est donné comme le plus grand domaine cyclable du monde.

Au niveau des records concernant l'étendue des domaines, c'est la bagarre; l'Oisans et son programme Isère à vélo, talonne la Savoie et il y a belle lurette que le VTT alpin rentabilise la saison d'été des Deux Alpes qui ouvre son domaine du 18 juin au 28 août avec de nombreuses manifestations comme le Mountain of Hell du 15 au 17 juillet.

Il faut tout de même considérer que, si les vacanciers de l'été sont moins dépensiers que les clients des palaces de Courchevel, Megève et les autres, ce sont eux qui arrivent en tête au niveau de la fréquentation. Dans les Alpes et en région Rhône-Alpes en général, le plus gros mois reste le mois d'août, suivi de juillet. Février n'arrive qu'en 3ème position.

Pour bien traiter toute cette clientèle passionnée, il existe, dans les Alpes 200 hébergements cyclo référencés. C'est à dire qui mettent à disposition des cyclistes tout ce dont ils ont besoin à l'étape. On peut d'ores et déjà dire que c'est encore trop peu.

Au-delà du Tour du Mont Blanc cyclo qui se tient le 17 juillet et au cours duquel les participants couvrent 300km en une journée, quelques nouveautés vélo comme "la Haute Route ", 1ère cyclosportive entre Genève et Nice du 21 au 27 août avec des étapes à Megève et aux Arcs, la descente de 7,2km au départ du Grand Bornand ou du Chinaillon et toutes les Randos d'Or répertoriées suivant des critères de la Fédération Française de Cyclisme. Parmi lesquelles après les "3 Vallées Tout Terrain " les 2 et 3 juillet, "la VTT Cime " dans le Grand Massif les 30 et 31 juillet, "la Transmaurienne Sybelles " du 3 au 7 août et "la Diamant VTT " les 28 et 29 août.

Reste encore les Bike Parks, de plus en plus nombreux en station. Ils prennent en été le relais des Snow Parks et sont réservés aux sportifs qui chevauchent des vélos à suspension, grands débattements et freins puissants. Mais là où le vélo est un sport des plus amicaux, c'est qu'il est réservé à tous, même à ceux qui roulent à petit régime. Créé en 1937, le vélo à assistance électrique n'avait pas convaincu grand monde, maintenant il est désormais promis à un beau développement.

Pour en savoir davantage et creuser le sujet, le "Mag Savoie Mont Blanc" a préparé un dossier spécial Cyclo avec les cols du Tour, les Voies Vertes et des portraits de la génération VTT. C'est là que l'on apprend que le col des Aravis est le préféré de Jeannie Longo et le col de l'Iseran, logiquement celui de Killy. Mais dans lesquels on ne se lancera pas à les suivre.

Bref, le vélo est une affaire qui roule et pas seulement en vacances, car il poursuit sa route au retour, au cours des week-ends et même en ville comme mode de transport dit "doux". A plat dans la campagne, il est bucolique. En ville, il cohabite difficilement avec les voitures et très difficilement avec les bus et les camions.

Au dessert dans les dîners en ville, cyclistes et automobilistes s'empoignent. Les seconds ne savent pas ce qu'est un rétroviseur extérieur gauche et ça passe souvent très, très juste. Et quand ça ne passe pas, ça fait très, très mal. Le reste du temps, c'est stress à tous les carrefours. Mais les premiers n'ont pas peur non plus de griller les feux rouges et de remonter les sens interdits avec une belle constance et le plus souvent en toute impunité. Car le vélo est tendance et les pouvoirs publics, traqués par l'esprit écolo, ont pour lui les yeux de Chimène.

Il est un autre usager qui est convié au bal, c'est le piéton. Parce que le cycliste n'aime pas la rue et ses engins à moteur, il roule sur les trottoirs. Un coup de sonnette, quelques godailles et le tour est joué. Poussettes et grand-mères équipées d'une canne ont intérêt à se garer ou à rester chez elles.

En montagne, les vélos et leurs cavaliers casqués et équipés de coudières et genouillères me dégoûteront bientôt de pratiquer la randonnée. L'an passé avec ma gourde, ma canne de montagne et mon sac à dos, je me suis fait plusieurs fois vilipender parce que je les empêchais de foncer sur le sentier que nous empruntions l'un et l'autre. Cri de guerre en ville et sur les pistes, bien dans l'air du temps et ma foi efficace "Dégage! " On obtempère. Que faire d'autre?

Difficile donc de résister à la vague de fond. Alors, de mon côté, je vais, au Spa, au solarium ou à la piscine. Pas au bord des lacs, il y a des jet-skis et puis, pour rejoindre la plage, il faut traverser la piste cyclable!

mercredi 15 juin 2011

JURASSIC CAMPING



Ce n'est pas le tout d'affirmer que ce que l'on appelle aujourd'hui "l'hôtellerie de plein air " - et qui n'est rien d'autre que le camping - attire de plus en plus d'adeptes, encore faut-il savoir de quoi on parle! C'est un peu injuste de ma part d'assimiler ce nouvel exercice au planté de tente dans la nature avec sanitaires à l'accueil. Les choses ont quand même bien évolué depuis quelques années.

Emplacements certes pour la tente familiale ou la caravane avec auvent, voire le camping-car, mais on trouve aussi, de nos jours, dans les campings des mobils homes confortables - au point que certains les louent pour toute une saison en guise de résidences secondaires - et même de coquets chalets. Je le sais, j'ai essayé!

C'était au bord du lac de Vouglans dans le Jura et hors saison. C'est même là que l'expérience prend tout son sens. Comme nous avons eu la chance de connaître un printemps ensoleillé, l'envie de prendre le petit déjeuner les pieds dans l'herbe se justifiait tout à fait.

Pas de panique pour tous ceux que le confort spartiate affole. Dans les chalets, on dispose de vrais lits et de sanitaires personnels. Nul besoin de grimper jusqu'au niveau 4 étoiles comme dans la chaîne des Castels pour être (bien) servis. Surchauffant, au bord du lac de Vouglans, 3ème retenue artificielle de France, est un 3 étoiles et les prestations sont plus que correctes.

D'autant que le séjour en vaut la peine hors saison. Entre fin avril et fin mai et du 3 au 19 septembre, les chalets sont proposés à 39EUR la nuit sur la base de 2 nuits. Et on peut y loger 5+2 personnes en utilisant le canapé du séjour. De quoi faire plaisir aux enfants. Et le plus appréciable, c'est qu'on peut arriver le vendredi dans l'après-midi et profiter des lieux le dimanche jusqu'à 18h. Ce qui est autrement plus agréable que l'hôtel quelque soit sa catégorie, qui oblige les clients à quitter la chambre le dimanche à 10h du matin pour permettre qu'elle soit remise à disposition pour les clients suivants.

Le secret de cette aimable mesure, c'est que chalets et mobil-homes ne sont, pour la plupart, loués que le week-end hors saison. On peut donc faire plaisir aux clients en leur permettant d'en profiter plus longtemps. D'autant que la moyenne et haute saison ne s'étire que du 2 juillet au 26 août. Le reste du temps, c'est toujours moins de 50EUR la nuit.

C'est ainsi que l'on a pu voir des gamins courir dans l'herbe, s'essayer au tir à l'arc, plonger dans la piscine, organiser des parties de cache-cache et autres et repartir ivres de grand air. Parmi la clientèle, beaucoup de familles des départements limitrophes comme le Doubs ou la Côte d'Or, mais aussi des Lyonnais (c'est à moins de 2 heures) et des Parisiens (il y a l'autoroute presque jusqu'au bout).

Evidemment, c'est le lac et son mystère qui constituent l'attrait principal des lieux. Une vaste étendue de 35 kilomètres de long et 450 m de large avec aucune construction et rien que de la forêt alentour. On y trouve plein de plages sauvages et bien qu'en ce moment, il soit inférieur à son niveau habituel en raison de la sécheresse qui frappe à peu près tout le monde, il offre une profondeur de 40 m, au lieu des 60 m habituels, et même de 130 m par endroits. De quoi s'adonner au motonautisme, à la voile, à la pêche, louer des bateaux taxis ou encore faire une petite croisière sur le Louisiane.

Ce bateau de promenade est dirigé par un capitaine passionné qui raconte son lac comme personne. Il vous montrera l'île Maurice ainsi baptisée non pas parce qu'elle fait penser à l'île de l'Océan Indien en raison des eaux turquoises de Vouglans, mais parce qu'un personnage, appelé Maurice s'y est échoué un beau jour pour avoir mésestimé la hauteur des fonds!

Plus au nord, c'est le lac de Chalain avec son camping 4 étoiles en bordure. Il s'agit d'un lac naturel qui a gardé la stabilité de son niveau malgré le manque de pluie. Il doit ses eaux turquoises aux marnes qui tapissent ses fonds et l'eau de baignade est à 25° en été, bien plus agréable qu'en bord de mer la plupart du temps.

Cette région des lacs, au nombre de 7 et c'est pourquoi on l'a baptisée "La Petite Ecosse", est pleine de ressources pour la balade, sentiers de randonnées et sites archéologiques stupéfiants Comme la piste des dinosaures de Coisia. On peut y observer des empreintes de grands sauriens qui datent de 140 millions d'années au temps où le climat était tropical et où ils évoluaient sur des bancs de sable affluant à la surface d'une mer peu profonde. Les plissements de terrain consécutifs au soulèvement des alpes ont permis à ces empreintes de traverser le temps... à la verticale !

La nature est impressionnante d'un point de vue géologique avec des
cascades à 7 ressauts comme celle du Hérisson, les marmites de géants de Pont-de-Poitte et le saut de la Saisse, là où l'Ain saute dans le lac de Vouglans. Mais il y a aussi les hommes qui vivent là et façonnent la région, des artisans d'art comme Michel Philippe qui travaille le cuir et tient boutique à Surchauffant dans le périmètre des 2 restaurants et à Chalain. Grand amateur de vins tout court et particulièrement de vins du Jura, il connaît lui aussi la région comme sa poche.

Il en est du Jura comme de la plupart des régions de France. Elles sont riches et passionnantes et bourrées de ressources touristiques puisées dans la nature et les savoir-faire de ceux qui y vivent. De quoi passer de belles vacances et de délicieux week-ends.

mercredi 1 juin 2011

CŒUR DE BULLE



Pour fêter le bicentenaire de cette maison de vins d'Anjou, spécialisée dans les bulles fines et légères, il fallait frapper fort. En prenant pour modèle la pugnacité du fondateur Jean-Baptiste Ackerman qui a fait souche dans les tuffeaux du Val de Loire après avoir quitté sa Belgique natale.

Sa maison de vins qui est aujourd'hui la 1ère Maison de Fines Bulles de Loire, il l'a pour ainsi dire fondée en 1811 à l'âge de 21 ans en s'installant à Saumur et en débutant l'expérimentation de la méthode champenoise.
Il obtiendra une médaille d'or en 1838. On dirait aujourd'hui que c'était un gamin, de ceux dont la valeur n'attend pas le nombre des années, un Steve Jobs, un Bill Gates ou un Mark Zuckerberg du temps de la Révolution.

Il a commencé par le négoce et finit par épouser Emilie Laurance, la fille de son patron qui avait 15 ans de moins que lui, mais ce n'était pas un arriviste. Monsieur Laurance et sa fille n'ont eu qu'à se louer de l'énergie et de l'esprit d'entreprise de Jean-Baptiste. Tout le monde y a trouvé son compte.

Les caves Ackerman ne datent pas d'hier. Dans leur état actuel s'entend. Elles ont même été les premières caves oenotouristiques avant que le concept lui-même n'existe. Partant de là, il fallait faire fort et installer une vraie scénographie dans ce qui était autrefois le lieu de travail de quelques 300 personnes présentes 10 heures par jour qui ne devaient pas trouver si agréable que cela de travailler dans une température constante de 12° toute l'année et une hygrométrie de 85 à 90%. Mais pour le vin, c'était idéal.

Il était facile de baptiser le parcours "Voyage au Centre de la Bulle", mais il fallait le faire. Comme partout en France, l'Anjou a ses gloires locales. Ici, c'est Jules Verne, natif de Nantes.

Entrée dans un monde doré, univers "Royal " qui raconte l'histoire de la maison par la voix raffinée d'une comédienne qui joue Emilie Laurance, puis fuschia "EXcentrique " et vert "Crémantissime ". Pour conclure par les "explositions 1 ", "2", "3, "4, "et 5 ", créées par le plasticien performeur Yorga qui a trouvé pour s'exprimer un vaste espace de 20 mètres de hauteur sous plafond.

Evidemment, on est piloté sur la partie visitable des caves avant de déboucher sur la boutique qui vend les vins en question et notamment la Cuvée du Bicentenaire, élégant d'assemblage des 7 cépages du Val de Loire. Le Chenin aux arômes d'agrumes, le Cabernet franc pour l'équilibre, le Chardonnay pour la matière, le Cabernet Sauvignon pour la complexité, le Grolleau gris pour la finesse, le Pineau d'Aunis et ses notes épicées et l'intensité du Sauvignon. On y trouve aussi l'ouvrage retraçant l'histoire de la maison et signé de Geoffrey Ratouis, docteur en histoire et professeur à l'Université d'Angers.

Mais il est passionnant d'apprendre au cours de la visite que si le Crémant est de Loire et le Champagne bien de chez lui, c'est à la suite d'une belle bagarre juridique qui a duré plus de 20 ans.

L'appellation "Champagne " n'étant pas déposée, les viticulteurs d'Anjou et ceux de Champagne se partageaient aimablement le marché. Les seconds n'hésitant pas à acheter des raisins aux premiers, en raison du fait que les cépages étaient à peu près les mêmes et qu'ils étaient excellents pour la prise de mousse. Les Angevins vendaient leur "champagne " moins cher aux Britanniques, en Inde et au Canada et les Champenois comme Bollinger et Roederer se réservaient la Russie.

En 1870, ces derniers réagissent et traînent les Angevins en justice. La Cour d'Appel de Paris au bout de 2 dizaines d'années va les obliger à délimiter leur appellation. Il en résultera deux syndicats, un Champenois et un Saumurois. Les premiers auront le droit de s'appeler "Champagne ", les seconds garderont "Mousseux ". Aïe. Bollinger, d'ailleurs, les remerciera officiellement.

Depuis, après avoir creusé un peu le sujet en plus des caves de tuffeau, on préfère "Fines Bulles " dans la région de Saumur. Plus dignement connoté et loin du breuvage bon marché, élaboré à peu près partout qui fait mal à la tête et dans lequel on trempait autrefois un boudoir au dessert!

Tout cela pour dire que la région a du punch et des atouts. La région de Saumur elle-même est riche en ressources variées. Pendant tout l'été, le Château de Saumur avec "Le Trésor des Ducs d'Anjou" un spectacle sons et lumières qui mobilise 150 comédiens, replonge les visiteurs à l'époque du Roi René, au temps des duchesses, des courtisanes d'Anjou et de la mémoire des cachots.

Au château de Montsoreau, on joue à se perdre dans un labyrinthe historique et on peut aussi assister à la scénographie "Les Imaginaires de Loire " qui évoque le personnage de la Dame de Montsoreau, héroïne d'Alexandre Dumas.

On suit les chemins balisés pour remonter à vélo (c'est assez plat) les 800km qui longent la Loire et on se branche sur les 19 plus grands châteaux de la Loire pour un périple interminable et passionnant qui peut parfaitement durer tout l'été si on a le temps de s'y consacrer ou d'y revenir.