lundi 28 septembre 2009

HYPE LA NIGHT !



La nuit du 3 au 4 octobre 2009 de 19h à 7h du matin, c'est la 8ème Nuit Blanche parisienne. Le monde des artistes se rapproche des habitants le temps d'une nuit qui dure jusqu'à l'aube. Evidemment festive, elle est confiée cette année à Alexia Fabre, conservateur en chef du Mac/Val et à Frank Lamy, chargé des expositions temporaires dans la même institution. Avec 3 parcours qui vont des parcs et jardins des Buttes-Chaumont et du Luxembourg, les espaces de culture du Théâtre du Châtelet et la dimension spirituelle de la grande cathédrale Notre-Dame de Paris, chère à Victor Hugo.

Première incursion rive gauche cette année au Quartier Latin et intention délibérée de s'échapper au-delà du périphérique vers Les Lilas, Aubervilliers, Arcueil, Saint-Denis, Romainville... Pour la première fois et pour fêter ses 30 ans, le Forum des Halles s'implique dans la Nuit Blanche avec performances et expositions comme le coeur en plastique rouge "My Night" de François-Xavier Courrèges qui clignotera jusqu'au bout de son énergie sur la place Basse. Et parce qu'il faut bien que le commerce se fasse et aussi parce qu'il s'agit là du principal moteur de la croissance (!), les boutiques du Forum resteront ouvertes jusqu'à minuit.

Cette année Amsterdam rejoint le réseau Nuits Blanches Europe et Tel Aviv, la Nuit Blanche dans le monde. Le plus tendance actuellement, dégringolade de la livre oblige, c'est de filer vers l'Angleterre pour profiter à Londres, l'une des villes réputées les plus chères du monde, d'une baisse de l'hôtellerie d'environ 22%. Ce qui met le 4 étoiles autour de 128EUR.


On peut aussi pousser jusqu'à Brighton pour y vivre 2 nuits blanches les 24 et 25 octobre sur le thème de la Fortune après celui de l'Amour l'an passé. Toutes perspectives hautement réjouissantes ! Dans le cœur historique de la ville et sur le front de mer, on assistera à des spectacles, on visitera le Brighton Muséum qui propose de retenir les conséquences de la Seconde Guerre Mondiale sur le destin des habitants, avec, en contrepoint un grand Bal sur le thème des années 40. Cafés et restaurants seront ouverts toute la nuit pour soutenir le moral des visiteurs et on pourra même pratiquer des activités sportives dans le noir.

En appoint avec la Nuit des Musées du printemps, le musée des Beaux Arts de Lyon, un des 10 musées les plus visités de France, propose aux amateurs de découvrir les collections permanentes en nocturne le 1er vendredi de chaque mois (sauf le 1er janvier 2010). On commence le 2 octobre avec les Antiquités Egyptiennes. On pourra voir l'expo Picasso le 6 novembre et même visiter le musée à la lampe de poche un peu plus tard.

Last but not least, pour que le public profite de l'été indien du 1er octobre au 1er novembre, les "Soirées en coulisses des Yvelines" proposent la découverte d'une vingtaine de sites en soirée. Pour écouter le marquis de Breteuil raconter l'histoire secrète de sa famille en son château. Entendre "La Grotte de Versailles", l'opéra de Lully au Château de Méridon. S'intéresser aux contes de Claudine Tiberghien, créatrice de poupées de chiffon, au Château de la Madeleine à Chevreuse, découvrir la salle du jeu de Paume à Versailles où Louis XIV s'adonnait à l'exercice physique et où flotte la mémoire impressionnante du célèbre serment.

Observer enfin, le ciel et ses mystères grâce aux installations d'une poignée de passionnés d'astronomie dans le Parc Naturel Régional ((PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse. A terme les nuits risquent bien d'être encore plus belles que les jours. Quoique...

samedi 19 septembre 2009

LA FRANCE, C'EST TENDANCE !



Une fois de plus, les Journées Européennes du Patrimoine auront connu un grand succès. Envolée la simple curiosité d'aller explorer l'Elysée et de chercher à espionner le lit du Président (déception assurée...). Désormais, on regarde près de chez soi. Ce que j'aurai fait moi-même en allant faire un tour à l'exposition de la belle époque de l'Automobile aux Brotteaux dans mon quartier à Lyon. L'avantage de la formule, c'est que les JDP sont comme la Nuit des Musées, un rendez-vous qui fait que les acteurs de l'événement imaginent manifestations, ateliers, scénographies, mises en scène et pas mal de gratuités.

Le patrimoine en sort grandi, mieux valorisé, dépoussiéré, mis en lumière. Mais après... Il est urgent de nous réapproprier nos merveilles et de les faire vivre en allant les admirer. Pour s'aider à très bien le faire, on se procurera, en Rhône-Alpes, le Livre du Patrimoine publié chaque année depuis 10 ans et qui établit une sorte de "Musée Imaginaire" de la région.

Il ne s'agit pas d'en laisser seulement la charge aux intellectuels et artistes étrangers. Je pense à cet égard au portrait du chef d'orchestre William Christie, paru dans le Nouvel Observateur du 17 septembre 2009 et qui confie que : "Les Français ont une haute opinion d'eux-mêmes. Et c'est bien. Parfois, ils ne savent pas pourquoi, c'est le problème. Ils ont à gérer un énorme bagage culturel, et ils perdent tout le temps leurs valises. Nous sommes les porteurs". Ce qui est valable pour la musique baroque, l'est tout autant pour tous les arts, les musées, les bâtiments.

Tout ça pour dire que, sans négliger quelques merveilles du monde et d'enrichissantes rencontres dont je compte bien continuer à vous parler, depuis la crise, la France, c'est tendance. Pourquoi diable se rendre en files organisées admirer les chutes du Niagara quand on n'a jamais mis les pieds au Mont Saint Michel. Cet été, je suis retournée dans la vallée de la Loire pour revoir quelques châteaux que mes parents m'avaient fait découvrir quand j'étais petite et qui ont depuis bien alimenté mes rêves.

Oeil d'adulte donc sur Villandry et un nombre impressionnants de cars, allemands entre autres, (reconnaissables non pas à leur immatriculation, mais aux participants qui mordaient dans une tranche de pain noir avec une saucisse de Francfort à l'heure du déjeuner). L'occasion impromptue et sage de préférer s'installer à la Doulce Terrasse, restaurant à l'entrée du château, devant une coupe de Vouvray pétillant et quelques amuse-bouche et de se dire que l'on reviendra une autre fois. Les châteaux de la Loire sont ouverts toute l'année !

Même expérience le lendemain à Chenonceaux et petit stop au restaurant Le Bon Laboureur. On a vraiment intérêt à choisir ce genre d'établissement pour la pause déjeuner. A 30EUR sur le pouce avec une entrée, un plat et un dessert, on bénéficie de tout le savoir-faire d'un excellent chef dans un cadre idéal et reposant. Bien mieux et pas plus cher que tous les estancos qui sont installés autour du château , sûrs de récupérer des touristes égarés et affamés.

C'est au château de Langeais que nous avons pu bénéficier d'un grand moment de tranquillité pour parcourir les 15 salles, très bien meublées. Il a beaucoup changé depuis une vingtaine d'années et il est particulièrement intéressant en ce sens qu'il est une idéale transition entre le Moyen Age et la Renaissance. Louis XI ne l'a pas achevé, mais il y a marié son fils, Charles VIII. Du moins est-ce sa fille Anne de Beaujeu, martyrisée par la loi salique qui a marié son frère devenu roi après avoir assuré une régence des plus dignes. Il a épousé Anne de Bretagne le 6 décembre 1491 aux petites heures du matin et la scénographie de reconstitution est saisissante. Il ne faisait pas bon être reine ou duchesse à cette époque où la raison d'état dominait toutes les autres et il est bien triste le visage des mariés.

En parcourant le château, on découvre salles à manger, chambres à coucher, costumes d'époque et une boutique joliment achalandée. Je regrette à l'instant même de ne pas avoir fait l'acquisition de boucles d'oreilles copiées sur celles que portaient les gentes dames en cette fin du Moyen Age. Elles sont tellement contemporaines. Ou encore de tapisseries comme celles, en moins imposantes, qui couvrent les murs du château. Notamment dans la Salle des Preux, qui abrite une série unique en France de sept tapisseries des héros de l'époque médiévale. Ne pas oublier aussi de s'égarer dans les jardins et le parc soigneusement entretenus et fort séduisants pour la reconstitution du chantier de construction des bâtisseurs l'an Mil et pour les enfants qui peuvent aller explorer des cabanes dans les arbres.

Pour profiter mieux encore du château de Langeais, s'installer juste avant la levée du pont-levis (9h ou 9h1/2 suivant la saison) et déguster un excellent petit déjeuner à la Maison de Rabelais, salon de thé, pâtisserie chocolaterie tenue par Emmanuel Errard, le fils des hôteliers installés un peu plus loin. Ne pas oublier, à l'occasion de faire emplette de poires tapées spécialités régionales à déguster sous de multiples formes et particulièrement avec du gibier.

samedi 12 septembre 2009

LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND



Du festival de cinéma "Lumières 2009", qui voit - enfin ! - le jour à Lyon du 13 au 18 octobre, Thierry Frémaux, son directeur et par ailleurs délégué général du Festival de Cannes et directeur de l'Institut Lumière, dit, en manière de boutade, qu'il fait partie des projets depuis le 19ème siècle !
Date à laquelle les célèbres Frères Lumière ont inventé le 7ème art et filmé la sortie de leurs usines dans ce qui est aujourd'hui une belle salle de cinéma jouxtant l'Institut Lumière : le Hangar du 1er Film, classé Monument Historique.

Thierry Frémaux est bien armé pour organiser et pérenniser cette manifestation qui se veut davantage un festival de rétrospectives et autres honneurs aux grands cinéastes du monde plutôt qu'une compétition comme il y en a déjà pas mal. Tout le monde participe à ce festival qui est avant tout celui de la cinéphilie et des cinéphiles. Et ils sont nombreux à Lyon. Origines du cinéma obligent ! Et puis, il est temps que l'on sache, de par le monde, que le cinéma, pas plus que l'automobile d'ailleurs, (n'est-ce pas Monsieur Obama !), n'a pas été inventé aux Etats Unis et surtout pas à Hollywood. Force est toutefois d'admettre que les studios et stars californiens ont fait beaucoup pour la pellicule. Davantage que Lyon de toute évidence.

Avant de créer Lumières 2009, il a fallu faire du chemin. Créer l'Institut Lumière (présidé par Bertrand Tavernier), qui s'est approprié l'histoire du cinéma et a attiré de nombreux acteurs et réalisateurs dans le berceau du cinéma. Ensuite, il y a eu, Rhône-Alpes Cinéma, à l'initiative de Roger Planchon, le pôle Pixel à Villeurbanne, le studio d'animation Folimage à Valence, le Festival International du Film d'Animation, le Festival du Film Italien à Annecy. Tout doucement la région s'est réapproprié le cinéma. Elle est désormais une des premières régions de l'image en Europe. Bon début.

Très enjoué, Thierry Frémaux ne cache pas son excitation. Ménage ses effets pour annoncer combien il se réjouit de la première grande rétrospective du festival Il était une fois Sergio Léone qui, en rendant hommage au réalisateur italien de westerns spaghetti, à l'occasion des 20 ans de sa disparition, en projetant l'intégrale de son œuvre, permettra à de jeunes spectateurs de la découvrir dans des conditions splendides. Versions restaurées, copies neuves, grand écran... Thierry Frémaux encore : "la plupart des jeunes gens de moins de 30 ans, ne les ont vus qu'en vidéo et jamais sur grand écran."

Car ce festival-là est aussi celui du devenir du cinéma et de ses techniques. Restauration, numérisation, redécouverte d'oeuvres disparues... Avec Cannes et toute la programmation de l'Institut Lumière, Thierry Frémaux a un carnet d'adresses impressionnant et c'est l'oeil gourmand, sûr de son effet, qu'il a annoncé son invité d'honneur : Clint Eastwood ! Qui lui demandait encore, il y a peu quand il reviendrait à Lyon. A l'immense acteur, réalisateur, cinéaste, Lyon remettra le premier prix Lumière récompensant l'ensemble de son œuvre.

Les politiques ont du mal à cacher leur joie devant cet aboutissement. Même si les images du film Le Bon, la Brute et le Truand sert d'introduction à leurs allocutions. Gérard Collomb, maire de Lyon, rigole d'être le Bon ; Jean Jacques Pignard, pour le Conseil Général, fait de l'esprit sur la Brute et Jean Jacques Queyranne, président du Conseil Régional et cinéphile comblé par l'événement, assume le Truand de bonne grâce.

Pour que la fête soit complète, le festival se tiendra dans toutes les salles des 57 communes du Grand Lyon. Autour de l'hommage à Sergio Leone, il y en aura un autre à Don Siegel, les deux réalisateurs étant ceux à qui Clint Eastwood a dédié son film "Impitoyable". L'occasion de mieux découvrir l'humour et l'énergie du réalisateur de "L'Inspecteur Harry".

Avec une autre rétrospective sur l'oeuvre de Shin Sang-ok, le réalisateur coréen dont la plupart des films restent inédits en France ; Eddie Muller et "The Art of Noir" pour tous les amateurs de films sombres et les Sublimes Moments du Muet, la programmation de cette première édition assortie d'expositions, d'ateliers, de colloques et de rencontres sera à peu près bouclée.

Le succès est tel que les réservations vont bon train et que l'on connaît même un admirateur français de Clint Easwood, vivant à Shangaï, qui se dit prêt à faire le voyage ! Quant à Thierry Frémaux, il se demande si Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais sera capable de demander au réalisateur, comédien et cow-boy à ses heures, de donner le coup d'envoi du match Lyon-Sochaux le 17 octobre à Gerland. On demande à voir !

samedi 5 septembre 2009

CHÈRE COLETTE ...



Mon enfance, ma scolarité primaire dans la classe unique d'un petit village à la campagne, ont été bercées par Colette. L'instituteur ou la maîtresse, que l'on n'appelait pas encore professeur-e (euresse ?) des écoles, nous nourrissait de ses textes. Faisant abstraction bien sûr de la grande liberté de l'écrivain et de ses "Claudine".

La meilleure façon d'aborder Colette en passant sa vie et ses passions sous silence : ne même pas les évoquer pour ne voir que la plume. On rencontrait donc Colette sous la dictée. Et on l'emportait le soir avec nous après la classe, quand les jardins

commençaient à "donner" et que, comme plus d'un de mes camarades de classe, j'accompagnais mon grand-père en le suivant le long du sentier qui descendait à l'aplomb d'anciens remparts depuis lesquels on voyait au loin toute la campagne et la Bourgogne.

Il y avait un petit bois encombré de ronces que l'on mettait deux bonnes minutes (!) à traverser. A la sortie, les groseilles, les cassis et les grosses groseilles à maquereaux sur lesquelles se posaient les papillons rencontrés déjà la veille sous forme de chenille. L'impardonnable cognassier dont les fruits mûrs ressemblaient à des poires, mais qui étaient immangeables (ce n'est pas faute d'avoir essayé à de multiples reprises...). La belle surprise, c'est que ma grand-mère en tirait de la pâte de coing, savoureuse et aussi efficace, sinon plus et en tout cas meilleure, que le Coca Cola pour soigner les désordres intestinaux.

Il y avait les fleurs aussi. Les gueules de loup et les boules de neige, les grandes pivoines et les zinnias. Et bien sûr les chats qui profitaient de la chaleur des pierres chaudes. Colette aimait tant les bêtes qu'elle ne choisissait pas. Comme Richelieu, elle aimait les chats, mais elle adorait aussi Toby-chien. Et ils étaient sommés de s'entendre ou du moins de faire en sorte qu'aucune de leurs bagarres n'aient des conséquences fâcheuses !

J'ai adoré Colette, la Colette bourguignonne de Saint Sauveur en Puisaye, élevée entre les bras de Sido, sa mère, amoureuse de la nature, dont le maître mot et dont on dit qu'il fut le dernier que prononçât Colette à sa mort en 1954, était "Regarde ...". Tout un programme... L'autre préoccupation de Sido, c'était "où sont les enfants ? " quand se pointait l'heure du goûter et qu'il fallait s'extirper des meules de foin et des cabanes dans le jardin. On aurait adoré grandir chez elle !

Je me réjouis infiniment que la petite commune de Varetz (19 - Corrèze) ait eu l'idée d'ouvrir, en 2008, Les Jardins de Colette, un grand parc de cinq hectares, assorti du labyrinthe végétal de Bel- Gazou, surnom de Colette, transmis à sa fille, et qui a la forme d'un papillon. La Corrèze et le pays de Brive devaient bien ça à la grande Colette qui y a suivi son second mari, Henri de Jouvenel, au Château de Castel-Novel. Je m'y suis rendue de nombreuses fois et Colette y est partout. Dans le parc, les chambres, la salle à manger. Sophie Parveaux, qui a succédé à ses grands-parents et à ses parents, entretient, avec son mari en cuisine, le souvenir de Colette parmi les grands chênes et dans l'odeur des roses.

Les Jardins de Colette s'articulent en 6 espaces qui représentent chacun les régions de France où elle a vécu et qu'elle a aimées. Il y a les hortensias de Sido en Bourgogne où elle est née en 1873 dans le jardin du haut ; le potager dans le jardin du bas et "l'odeur du feuillage de la tomate" comme l'écrivait la gourmande qui aimait cuisiner la nature et avait dit, comme je l'ai d'ailleurs déjà écrit ici "Si j'avais un fils à marier, je lui dirais : méfie-toi de la jeune fille qui n'aime ni le vin, ni la truffe, ni le fromage, ni la musique."

Un espace est réservé aux sous-bois de la Franche-Comté, l'univers de "Claudine à l'école" et du Domaine des Monts-Boucons. Plus loin, ce sont les bruyères roses et violettes, les chardons de Bretagne et du manoir de Rozven, perchoir de rocher entre le ciel et l'eau , qui a abrité ses amours avec Missy et inspiré entre autres "Le Blé en Herbe". La Corrèze bien sûr avec ses grandes fougères, mais aussi l'actif et généreux soleil limousin qui pique (déjà) la joue et la nuque, chauffe la pêche tardive sous sa peluche de coton et la Provence avec la Treille Muscate et les grands plumages jaunes des mimosas , où la nature et le spectacle de la mer, près de Saint-Tropez, ont bien failli lui faire passer le goût d'écrire.

Et puis, il y a les jardins du Palais-Royal à Paris où elle a fini ses jours en respirant les roses mi-partie jaunes, mi-partie rouges (...) et en trouvant à la ville, une dimension naturelle qu'elle cultivait et continuait à affectionner en s'installant à sa place réservée au restaurant le Grand Véfour.

Pendant toute l'arrière-saison et jusqu'à la Toussaint, on peut profiter de l'automne aux Jardins de Colette. Particulièrement pendant les Journées du Patrimoine les 19 et 20 septembre pour jouer à se perdre dans le labyrinthe de Bel-Gazou et suivre les visites guidées. Je suis moins convaincue par les ateliers créatifs d'Halloween le 31 octobre, période autour de laquelle les enfants en vacances seront invités à creuser leur propre citrouille et à construire des monstres. Colette n'avait pas besoin de ce genre d'artifice pour laisser vagabonder son imagination...